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Auteure et Éditrice
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Illustrations
des premières de couverture de l'auteur Mireille Mirej pour
les éditions Le pré du Plain et Publibook
La
gazette du Val d'Oise
Laka, Ginowski et François Seine exposent.
L'exposition « Les sens à trois » réunit cette
semaine trois artistes de l'Association Lélia. Au programme : nus et
assemblages d'objets de la vie quotidienne. C'est un concours de
circonstances qui les a amenés à exposer ensemble. Tous trois membres de Lélia,
Association adamoise qui réunit des écrivains et des artistes, Laka, Ginowski
et François Seine, ont profité de l'occasion, lorsque la salle Louis Lemaire
s'est libérée pour une semaine et ont décidé de faire galerie commune.
« Ginowski et moi avons un style assez similaire. Celui de François Seine,
par contre, est très différent » note Laka. Passionnée de peintures depuis ses
douze ans, l'artiste a fait les arts appliqués, avant de travailler dans le
cinéma et le théâtre, où elle peignait des décors. Elle a aussi réalisé des
fresques dans des hôpitaux et des châteaux du Vexin. « Je donnais des
cours, dans les MJC, des écoles, des hôpitaux », ajoute-t-elle. Installée
à Parmain depuis deux ans, Laka souhaite aujourd'hui retrouver du travail dans
ces domaines. « J'aimerais faire des fresques, des trompe-l'oil : un
travail de décoratrice », explique-t-elle. Pour cette exposition c'est l'envie
de faire autre chose que ses travaux habituels qui l'a animée.
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Jusqu'au 23 novembre
2003 à la salle Louis Lemaire
Parmain
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« D'habitude, je m'appuie beaucoup sur la couleur. Pour cette exposition,
j'ai voulu travailler comme une funambule : uniquement le trait, l'encre,
sur des matériaux bruts », raconte-t-elle. Comme Laka, ce sont des nus que
représente Ginowski à la salle Louis Lemaire. « J'ai commencé par peindre
des portraits et des paysages, mais je me suis assez vite orienté vers le nu.
Je me considère comme un féministe convaincu, et je souhaite rendre hommage aux
femmes en les peignant. Je privilégie le noir et le blanc, parce que je trouve
que cela renforce le mystère », analyse-t-il. Quant à François Seine, d'abord poète il peint à ses heures perdues, et possède un
style très différent de ses deux collègues. Mi-peinture, mi-sculpture, ses
oeuvres sont conçues à partir de matériaux de la vie quotidienne :
chaussures, lunettes, clous. « Elles me viennent un peu par hasard, comme
la poésie : il n'y a rien de préméditer », explique-t-il encore.
Egalement sculpteur, François Seine dit ne pas souhaiter définir ses oeuvres
comme des tableaux ou des collages. « J'aime bien l'entre-deux, quand les
choses ne sont pas figées. Pour moi, la seule limite à l'art est l'émotion que
je ressens devant une oeuvre », affirme-t-il.
Aude
Rouger
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L'écho
régional
François Seine, Laka et Ginowski exposent à la Salle Louis
Lemaire.
De l'écriture à la peinture
La femme honorée à la salle Louis
Lemaire. Pour cette exposition, Ginowski, Laka et François Seine, tous les
trois membres de l'Association d'Ecrivains et Métiers Liés Lélia, montrent non
pas des ouvrages mais des tableaux. Ils se sont connus grâce à une membre de
l'Association. Au fil des rencontres, l'émulation les a fait réunir pour
exposer ensemble. Laka est parminoise, Ginowski est adamois, et François Seine
persanais. S'ils affirment qu'aucun thème n'encadre l'exposition, la femme
reste pour deux des trois artistes, une contemplation qu'ils aiment peindre.
Pour Laka, décoratrice-peintre, le corps de la femme est beau. Elle aime le
peindre même si l'artiste reconnaît s'essayer depuis peu aux corps des hommes. Pour Ginowski, ses tableaux de
femmes ressemblent à une introspection. Obsédé par la féminité et la maternité,
l'artiste retrace avec des formes volontairement exagérées la femme
enceinte : « C'est un hommage aux femmes, j'aurais aimé avoir la
sensibilité d'une femme. Leur gestuel m'émeut ». Et de conclure :
« Je suis une femme dans un corps d'homme ».
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Le troisième peintre qui expose,
François Seine apporte un peu de sérénité mais aussi d'originalité dans la
salle Louis Lemaire remplie de tableaux de femmes. A mi-chemin entre l'art de
la récupération et le surréalisme, François Seine présente une peintre hors
norme. « J'utilise différents matériaux, clous, vis. Je peints selon les
émotions du moment et selon ce que j'ai sous la main ». Pour preuve, un de
ses tableaux comporte une paire de chaussures collées et peintes. « C'est
une ancienne paire », explique-t-il naturellement. Comme quoi, il est
dangereux de laisser un artiste seul dans une pièce !
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